📖 Écriture
« Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. » — Apocalypse 3:16 (LSG)
« Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions. » — Éphésiens 2:10 (LSG)
S’il est encourageant de parler de la récompense attachée au service, l’Écriture nous présente également une réalité solennelle : il existe des dangers à ne pas servir.
Dieu ne nous a pas sauvés pour que nous restions passifs—Il nous a sauvés pour que nous servions. Servir n’est pas une option réservée aux hyper-spirituels ; c’est une expression fondamentale de notre foi. Lorsque nous ne mettons pas activement nos dons au service du Corps de Christ et du monde, nous commençons à dériver vers l’apathie spirituelle. Nos cœurs s’émoussent, notre sensibilité au Saint-Esprit s’estompe, et peu à peu, sans même nous en rendre compte, nous devenons tièdes.
Jésus a mis en garde l’église de Laodicée contre cette condition exacte. Elle n’était ni froide dans le rejet, ni bouillante dans la passion—elle était tiède. Et cela la rendait spirituellement écœurante aux yeux de Dieu. Leur inactivité a mené à la complaisance spirituelle, et leur complaisance les a rendus inefficaces.
Dans Matthieu 25:14–30, Jésus raconte une parabole à propos d’un maître qui confie des talents (une somme d’argent) à ses serviteurs avant de partir en voyage. Deux des serviteurs investissent et multiplient ce qui leur a été confié. Le troisième, cependant, enterre son talent par peur et paresse.
Lorsque le maître revient, il loue les deux qui ont travaillé et les récompense par de plus grandes responsabilités et la joie. Mais celui qui a caché son talent est réprimandé comme étant « méchant et paresseux » et jeté dans les ténèbres du dehors. Son absence de service n’était pas sans conséquence ; elle a été condamnée.
Cette histoire est claire : ne pas utiliser ce que Dieu nous a donné n’est pas simplement une opportunité manquée—c’est une désobéissance.
Utilisez-vous activement votre temps, vos dons et votre énergie pour servir les autres ? Ou avez-vous glissé dans une zone de confort spirituel, en supposant que quelqu’un d’autre prendra la relève ?
Ne pas servir ne signifie pas que vous êtes neutre. Dans le domaine spirituel, cela signifie souvent que vous régressez. Les dons inutilisés se détériorent. Les cœurs inactifs s’endurcissent. Et l’ennemi aime les chrétiens inactifs—car ils représentent peu de menace pour son œuvre.
Servir protège votre cœur, aiguise votre foi et approfondit votre joie. C’est aussi là que la croissance spirituelle a lieu. L’Église souffre lorsque ses membres restent en retrait. Et vous passez à côté de l’accomplissement que procure le fait de marcher dans le but pour lequel Dieu vous a créé.
Le danger de ne pas servir ne réside pas seulement dans la perte d’une récompense—il réside dans la perte du cœur de Jésus. Jésus est venu non pour être servi, mais pour servir. Lorsque nous négligeons de suivre Son exemple, nous perdons le contact avec Sa mission, et finalement, avec Lui.
Vous avez été créé pour de bonnes œuvres. Vous avez quelque chose dont l’Église a besoin. N’enterrez pas vos dons. Ne vous mettez pas sur la touche. Entrez sur le terrain.
Seigneur, pardonne-moi pour les moments où je suis resté(e) inactif(ve) alors que Tu m’appelais à servir. Attendris mon cœur et fais naître en moi une passion pour le service envers les autres. Montre-moi où Tu veux que je sois, et donne-moi le courage d’y aller. Aide-moi à ne pas devenir tiède, mais à brûler d’amour et d’obéissance envers Toi. Merci pour la grâce de recommencer. Au nom de Jésus, amen.